Chef d’entreprise : Les 10 grosses erreurs qui ne pardonnent pas

Les chefs d’entreprises nés sont des exceptions. Mener des équipes et surtout éviter de se tromper, ça s’apprend avec de bonnes formations et surtout … de l’expérience ! Comme un manager averti en vaut deux, voici les erreurs les plus fréquentes à éviter.

Voici les 10 erreurs qui ne pardonnent pas

Oublier la politesse

Les basiques sont toujours d’actualité. Un manager même pressé ne doit pas oublier les bonnes manières. Dire bonjour de façon claire à chacun (pas un simple bonjour collectif) est la première règle à respecter. Ce petit geste de politesse primaire ne rapporte rien, il fait simplement la différence, car malheureusement, nombreux sont ceux qui l’oublient, le temps passant.

Manquer d’écoute

L’écoute fait partie des qualités prioritaires du bon manager. Quels que soient la pression, les déplacements, les réunions, il convient de garder une attitude ouverte vis-à-vis de ses collaborateurs. Ceci dans le but de recueillir les informations et commentaires qu’ils souhaitent partager. Cela peut se faire en face ou par téléphone.

Incapacité à déléguer

Encore un basique du management, savoir déléguer est indispensable, aujourd’hui encore plus qu’hier où les groupes de travail par projet se multiplient. Cela signifie apprendre à accepter que tout ne soit pas fait comme on l’aurait fait soi-même … Une vraie torture pour certains !

Garder les informations

Un manager est une courroie de transmission, qu’il se trouve tout au sommet ou dans les rouages intermédiaires. Or la tentation de garder les informations pour soi est forte, car il s’agit d’une parcelle de pouvoir. Résister à cette tendance est essentiel : les managers doivent absolument être conscients qu’ils sont les maillons indispensables de l’information descendante et ascendante.

Faire de mauvais recrutements

Voici un travers bien connu des chefs d’entreprises peu sûrs d’eux : s’entourer de médiocres afin de pouvoir continuer à paraître meilleur auprès de ses supérieurs (ou de soi-même) en se plaignant de l’incapacité des « autres ». Une tactique qui ne passe généralement pas inaperçue de la direction, et qui peut être dangereuse à terme si l’on est dirigeant d’entreprise.

Diviser pour règner

Ce type de management est parfois un véritable mode de fonctionnement chez les dirigeants. Un mode pernicieux qui ne mène pas à la solidarité, ni à la cordialité, même si cela peut aboutir à des résultats à court terme.

Incapacité à dire non

Si certains managers hésitent à communiquer oralement, c’est parfois qu’ils se connaissent suffisamment. Ils ne savent pas refuser la demande d’un collaborateur motivé ou insistant. Apprendre à dire non, en argumentant lorsque cela le nécessite, est une qualité pour un encadrant, à laquelle on peut aussi se former.

Ne pas fixer d’objectifs

Rien de pire que de ne pas savoir pourquoi l’on travaille. La quête de sens apparaît d’ailleurs comme une revendication principale de tous les travailleurs, pour qui l’argent n’est pas tout. Connaître ses objectifs individuels, ou collectifs, sa mission et la stratégie globale de l’entreprise, permet une adhésion, et une nouvelle motivation.

Mettre la barre trop haute

Le corollaire de ce qui précède est que les objectifs fixés par la direction doivent bien entendu être atteignables et donc susceptibles d’être récompensés. Sans respecter cette règle, une certaine démotivation s’installe et le travail se fait par habitude ou par obligation.

Ne pas montrer l’exemple

Tout ce qui précède peut se résumer en un mot : devenir un exemple, dans la mesure du possible. Etre le chef d’entreprise que l’on aurait aimé avoir, ou avec un peu de chance, celui que l’on a eu. Chacun a ses moments de faiblesse, la perfection n’est pas plus présente dans les murs de l’entreprise qu’ailleurs, mais les efforts pour être le meilleur possible jour après jour sont reconnus, détectés et provoquent une certaine reconnaissance.