Faire du business en RDC en tant qu’étranger – 6 Conseils

Faire du business en tant qu’étranger s’annonce très challengeant en RDC.

La clé consiste à mieux préparer sa création d’entreprise, à faire preuve d’une bonne approche et méthodologie.

Si vous pensez qu’il est difficile de démarrer un commerce dans votre pays d’origine, sachez qu’ouvrir un commerce à l’étranger l’est encore bien plus. Ce n’est toutefois pas une raison pour baisser les bras : vous devez simplement être conscient de la nature du défi à relever.

Vous rêvez d’ouvrir un commerce, une boutique, une boulangerie, un bar ou un restaurant en tant qu’étranger ? Avant d’aller plus loin dans votre idée, lisez ces quelques conseils et familiarisez-vous avec notre méthodologie de création d’une entreprise en RDC en tant qu’étranger.

Faire du business en RDC en tant qu’étranger  – 6 Conseils

Informez-vous sur les pratiques commerciales

Les lois, la fiscalité, les pratiques commerciales et bancaires varient fortement d’un pays à l’autre.

Créer une entreprise au Congo – Kinshasa se fait maintenant en quelques jours avec la venue du guichet unique.

Avant d’aller plus loin, je vous invite à vous renseigner sur les lois et les exigences du pays :

Listez les possibles obstacles : éloignement, barrières douanières, conditions de transfert d’argent (contrôles, convertibilité de la monnaie…), systèmes de paiement. Aussi les obstacles juridiques et administratifs, risques en matière de réglementation sanitaire, assurances, couverture sociale, etc.

Attribuez un niveau de risque à chaque obstacle,

Essayer d’identifier les moyens de contourner chacun de ces obstacles, ainsi que le coût que cela pourrait engendrer.

Etudiez les différences culturelles.

La deuxième étape pour faire du business en RDC en tant qu’étranger consiste à étudier les différences culturelles. Vous abordez en effet les choses à travers votre propre prisme culturel, ce qui peut être risqué lorsqu’on souhaite créer une entreprise à l’étranger.

Vous devez comprendre les différences culturelles qui pourraient affecter la viabilité de votre entreprise. Faites des recherches sur les modes de consommation et les habitudes qui entourent le produit ou le service que vous allez proposer, pour vous assurer qu’il y a un marché et un véritable besoin.

Mains ce n’est pas la seule différence culturelle à étudier : des barrières linguistiques à la culture des affaires, un étranger peut éprouver de lourdes difficultés à s’intégrer dans une communauté d’affaires. Renseignez-vous auprès de vos compatriotes déjà présents sur place. Envisagez quelques courts séjours pour commencer à interagir avec la communauté locale.

Sondez le climat politique

Il est très important de sonder le climat politique du pays que vous ciblez, ainsi que son histoire en matière juridique et fiscale. Je vous pose des questions : Le Congo – Kinshasa est-il stable politiquement pour ouvrir un commerce ? Comment évolue-t-il sur le plan des lois et de la fiscalité ? Son système monétaire est-il fiable ? Quelle est sa stratégie vis-à-vis de l’accueil des investissements étrangers ? Bref, pouvez-vous avoir confiance en l’évolution de la RDC ?

Obtenez des conseils juridiques

Faites appel à des conseils ou des avocats pour préparer au mieux le démarrage de votre entreprise en tant qu’étranger. Trouvez un avocat expatrié qui et travaille au Congo – Kinshasa. Approchez des personnes susceptibles de vous comprendre culturellement, mais qui possèdent les connaissances nécessaires pour vous aider à naviguer dans ce nouvel environnement.

Recherchez de l’aide

Bien avant de faire du business en RDC, contactez les réseaux d’entrepreneurs congolais présents sur place.

Obtenez un maximum d’informations et de contacts avant de déménager. Posez vos questions au fur et à mesure : c’est en trouvant l’information que vous dissiperez les zones d’ombre et que vous prendrez confiance.

Donnez-vous du temps.

Même si vous êtes enthousiaste à l’idée d’ouvrir un commerce à l’étranger, n’oubliez pas que c’est un processus qui prendra du temps, beaucoup de temps.

Ne précipitez pas les choses : le pire serait de prendre des décisions sans avoir obtenu les bonnes informations. Le maître mot est prudence. Donnez-vous le temps de faire des recherches, de trouver des personnes dignes de confiance et de recouper les informations.

Beaucoup de démarches seront à prévoir, aussi bien sur le plan personnel que professionnel, les deux étant souvent interdépendants : prévoyez au moins 3 mois supplémentaires par rapport à votre planning initial.