3 causes d’échecs des start-up en RD Congo

Selon mon expérience, 90% de start-up échouent en RD Congo. Wazatech vous présente les principales causes d’échec des entreprises et des start-up. Aussi comment vous pouvez sauvez une entreprise en difficulté, faire face à un problème de trésorerie.

En étudiant minutieusement l’écosystème congolais, j’ai pu identifier 3 causes que l’on retrouve chez la majorité des entreprises au Congo – Kinshasa qui échouent.

Première cause d’échec : le défaut de compétences techniques

Première cause d’échec des entreprises et des start-up en RD Congo, le défaut de compétences techniques peut affecter la santé de l’entreprise de différentes manières :

Mauvaise qualité des produits ou des services,

Mauvaise mise en valeur de l’offre,

Faible productivité,

Faible rentabilité.

Le manque de compétences techniques peut toucher aux méthodes de production, à la logistique, aux techniques d’import-export. Aussi au marketing et à la communication (graphisme, technologies web, techniques de communication…). Ce défaut de compétences ne peut que freiner l’entreprise sur le long terme.

Exemples de solutions :

Formez-vous, maintenez vos compétences à jour,

Recrutez du personnel qualifié, par exemple en passant par un cabinet spécialisé,

Sous-traitez les tâches que vous ne maîtrisez pas ou que d’autres exécuteraient mieux que vous (graphisme, site web, logistique, distribution, ou même certaines tâches de production),

Concentrez-vous sur votre cœur de métier. 

Deuxième cause d’échec : les carences en gestion

Les problèmes de gestion sont la deuxième cause d’échec des entreprises et des start-up au Congo – Kinshasa.

Les carences en gestion recouvrent principalement les éléments suivants :

Incapacité à définir un modèle économique viable sur le long terme,

Méconnaissance des notions de fonds de roulement et de besoin en fonds de roulement,

Fonds de roulement ou capitalisation trop faible,

Défaut ou baisse de productivité, manque d’investissements

Défaut de rentabilité ou de marge

Exemples de solutions :

Formez-vous à la gestion financière et à la gestion de trésorerie,

Déterminez un modèle économique viable sur le long terme : un concept marketing séduisant doublé d’une organisation performante, permettant une rentabilité de long terme.

Entourez-vous de spécialistes : expert-comptable par exemple.

Troisième cause d’échec : Les carences commerciales.

Les carences commerciales sont donc la troisième cause de défaillance des entreprises.

Cela touche à différents aspects de la manière dont l’entreprise rencontre ses clients :

L’étude de marché : beaucoup de créateurs d’entreprise considèrent qu’ils n’ont pas besoin de faire d’étude de marché et préfèrent suivre leur intuition. Grave erreur qui consiste pour le dirigeant à rêver au lieu de s’intéresser au rêve du client. Accomplir une étude de marché, c’est entrer dans une démarche objective tournée client : quel marché, quels segments, quel choix de cible, quel positionnement, et donc quelle offre ?

L’effort commercial (conquête client) : débordés par le quotidien, certains entrepreneurs oublient que la priorité est d’accorder du temps aux clients et à rechercher des clients. Pourtant savoir gérer les priorités est pourtant fondamental !

La durée de vie du client : certaines entreprises n’arrivent pas à rentabiliser leurs clients sur le long terme, faute de politique de fidélisation. Il est pourtant bien moins coûteux de fidéliser un client que de l’acquérir.

La communication : dans un environnement saturé de messages publicitaires, l’entreprise doit trouver les moyens de communication les plus efficaces, c’est-à-dire les mieux ciblés et les moins coûteux.

Exemples de solutions :

Menez une nouvelle étude de marché ou une enquête de satisfaction.

Adoptez une stratégie tournée client, plutôt qu’une stratégie tournée produit : il s’agit de tourner tous les efforts vers la compréhension et la satisfaction des motivations profondes du client.

Adaptez votre gamme de produits ou de services : arrêtes les produits les moins vendus, et renforcez les best-sellers par exemple en les déclinant en sous-produits. Multipliez les ventes croisées en proposant des produits complémentaires à ceux voulus par les clients.

Relancez l’effort commercial : dégagez-vous du temps pour cela et sous-traitez toutes les autres tâches auprès d’une secrétaire indépendante, d’un expert-comptable, etc.

Relancez la communication