L’entrepreneuriat social et solidaire est une activité économique qui voudrait apporter des solutions aux attentes sociales et environnementales en RDC.
C’est une forme entrepreneuriale basée sur l’intérêt général, nourrissant une volonté profonde de changer le monde et qui considère le profit comme un moyen et non une finalité. Que faut-il savoir sur l’entrepreneuriat social et solidaire ?
L’entrepreneuriat social : définition et principes
Définition
Regroupant les entreprises économiques dont l’ensemble des activités, leur mode de fonctionnement ainsi que leur organisation s’appuient sur les fondements de la solidarité, de la morale et du service social. L’économie sociale et solidaire encourage le développement de l’emploi pour l’insertion sociale ou la réinsertion dans l’optique d’une solidarité accrue.
Avec un système d’administration et de prise de décisions libérales et participatives, ces structures mettent un accent sur la gestion et le contrôle rigoureux des fonds obtenus qui sont réinvestis au profit du plus grand nombre. Comme quoi, l’intérêt personnel n’existe pas dans ces organisations. Notez que l’entrepreneuriat social solidaire s’exerce essentiellement au sein des organisations telles que les fondations, associations, coopératives ou mutuelles. Cette forme d’entrepreneuriat regroupe un ensemble de fondements clairs qui le caractérise et oriente ses actions au quotidien et dont les principes majeurs sont présentés ci-dessous.
L’économie sociale
Lorsqu’on parle d’économie sociale, cela fait référence à l’ensemble des mouvements économiques menés par les entreprises sociales encadrées par un certain nombre de principes. Ces principes sont les suivants: un statut particulier, une place primordiale accordée à l’humain par rapport au capital, un domaine économique présent sur le marché mais avec ses particularités, et des biens qui ne peuvent pas être partagés.
Les produits ou services qui sont vendus par les entreprises sociales viennent satisfaire un besoin commun exprimé. Les bénéfices récoltés sont de nouveau investis afin d’accroître le marché ou les services au même titre que les entreprises purement commerciales. Reste que leur intérêt demeure celui de la collectivité.
Les différents secteurs économiques
Trois secteurs peuvent être attribués à l’économie. Ces secteurs sont les suivants :
Le secteur privé. Appartenant à des individus dont l’objectif est essentiellement lucratif et dont les intérêts sont strictement personnels, avec un mode de gestion patrimoniale.
Le secteur public. Il est du ressort de l’Etat.
Le secteur privé non lucratif. Bien qu’étant privé, le nombre d’actionnaires dans ce secteur n’est pas limité comme dans le privé lucratif. On y trouve donc des volontaires sans intérêt pécuniaire. A la suite de ces différents secteurs de l’économie, se trouvent les différentes structures faisant partie de l’économie sociale et solidaire ainsi que leur statut juridique.
Les structures de l’économie social et solidaire
Les coopératives
Régies par la loi de septembre 1947, les activités de la coopérative se pratiquent dans l’ensemble des secteurs et doivent se conformer aux fondamentaux suivants : une gestion libérale, une adhésion libre et accessible à tous, la contribution économique et la formation des membres, la collaboration avec d’autres coopératives. Si la coopérative enregistre des surplus, ceux-ci sont mis de côté au profit de tous.
Les mutuelles
Elles sont constituées sur la base de l’entraide professionnelle afin de compenser un risque ou un accident en répartissant raisonnablement les frais entre les membres. Les mutuelles sont encadrées par le code de la mutualité.
Les fondations
Ils reçoivent des financements privés qu’ils gèrent, se fixent des objectifs et emploient ces financements pour des actions publiques. Leurs actions peuvent être directes ou réalisées à travers une organisation dont elle soutient les actions.
Les associations
Les associations sont à but non lucratif et le pouvoir est reparti entre les différentes entités qui composent l’association (Assemblée Générale, Conseil d’administration).
L’économie sociale et solidaire se présente désormais comme un levier de développement de la RDC (Congo – Kinshasa). Ceci du fait de la position privilégiée qu’elle occupe au sein de l’innovation sociale et solidaire.
Les entreprises sociales et solidaires arrivent à développer des emplois dans des secteurs où pour la plupart, les communautés, et même l’Etat de manière générale n’y parvient plus seul. C’est un accompagnement important des gouvernements, car elle leur permet d’effectuer des économies considérables, et donne la possibilité aux régions de se refaire un socle économique efficace.
En effet, les entrepreneures sociales participent à grande échelle à l’allègement des insuffisances publiques. Grâce à leurs actions, des économies sont réalisées par la collectivité notamment sur les montants parfois importants de prise en charge (dépenses relatives au surendettement, les allocations chômage, l’hébergement d’urgence, etc.).
Entrepreneuriat social et solidaire : conclusion
L’entrepreneuriat social et solidaire repose sur la satisfaction d’un ou de plusieurs besoins sociaux ou environnementaux pour le bien-être collectif. C’est une forme d’entrepreneuriat à but non lucratif et dont les intérêts sont orientés vers la communauté. Quel que soit leur statut, les entreprises sociales poursuivent toutes le même objectif : changer le monde. Appliquer cette forme entrepreneuriale va joueur un rôle déterminant dans le développement de la RDC (Congo – Kinshasa).