Le travail de l’entrepreneur ne s’arrête sans doute pas à la simple conduite et mise en œuvre d’un projet, il va bien au-delà.
Un entrepreneur, c’est aussi le manager en herbe, c’est un futur dirigeant, c’est un leader ; et de ce fait il devient tout à fait claire que du projet naît l’entreprise. La création d’entreprise est le but, la gestion d’entreprise est aussi une étape majeure, car il s’agit de conduire la deuxième phase, celle de pérenniser l’entreprise.
Des statistiques internationales effectuées dans les pays développés montrent que plus de 70% des projets d’entreprise sont des créations d’entreprises pour la plupart sous forme de start-up. 13% environ sont des réactivations et 17% sont des reprises. Ces mêmes statistiques font état de ce qu’environ 50% des entreprises nouvellement créées ferment les portes au bout de 5 ans ; principale cause : la mauvaise gestion. Ainsi les entrepreneurs ont deux choix qui s’offrent à eux :
De l’entrepreneur au manager : Comment le devenir ?
Être un leader
En tant que leader, celui-ci s’engage dès le lancement à garder les rênes de la direction. Celui qui dirige, organise, distribue les rôles, veille au recrutement des personnes ; bref, il s’assure de toutes les charges d’un manager. Cette forme d’organisation est surtout pratiquée par les auto-entrepreneurs qui pour la majorité détiennent la quasi-majorité des parts de l’entreprise ou alors la totalité et se constituent en entreprises unipersonnelles.
Dans le cas d’entrepreneurs sociaux, le choix est très souvent porté sur la constitution en société à responsabilité limité où chacun est responsable à hauteur de son apport dans le capital social. Ainsi l’entrepreneur peut se voir accorder la confiance de ses associés pour gestion de la société. C’est le cas pour les entrepreneurs institutionnels et les entrepreneurs mandatés par des entreprises.
Savoir recruter
L’autre choix est celui d’embaucher un tiers (qui peut être choisi parmi les associés ou les employés) choisi pour ses compétences dans le domaine. C’est le cas pour la plupart des entreprises institutionnelles, ou encore des entreprises issues de l’essaimage. Ici les associés gardent un pouvoir décisionnel en se constituant dans le cas des sociétés par actions ou sociétés anonymes, en conseil exécutif chargé de valider les décisions de la direction générale.