Créer une entreprise individuelle en RDC (Congo – Kinshasa) est un parcours riche d’apprentissage. Avancer sur le chemin de la création d’entreprise c’est aussi avancer sur celui d’une meilleure connaissance de soi.
Lorsque ce cheminement d’entrepreneur se fait seul, les leçons à en tirer sont puissantes et inspirantes. Qu’elles soient pratiques, théoriques ou humaines, elles feront de vous un dirigeant aguerri.
Voici tout ce qu’il faut savoir pour entreprendre en solo en RDC (solopreneur)
Entreprendre en solo au Congo – Kinshasa : 5 leçons d’expérience.
Entreprendre en solo n’est pas toujours une panacée. Voilà pourquoi il est essentiel de garder en tête quelques conseils pour faciliter votre aventure entrepreneuriale.
Être unique dans identité
Être unique dans son identité et dans sa pratique fera de vous un bon solopreneur. En tant qu’entrepreneur solo, vous serez soumis aux mêmes pressions de votre marché que pourrait l’être une grosse société. Cependant, si vous démarrez, il va falloir vous rendre visible pour vous faire connaître.
Cette approche demande d’être reconnaissable aussi bien visuellement qu’en termes de valeur produit.
Construisez une identité d’entreprise forte et inspirante, et pour cela axez votre offre et votre stratégie marketing sur vos valeurs. Vous diffuserez alors une personnalité attractive et cohérente.
Equilibrer son temps entre vie pro et vie perso.
Une autre leçon à tirer pour entreprendre en solo est de trouver un juste équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.
Se lancer dans l’entrepreneuriat peut engendrer une passion dévorante pour son métier. Si la motivation et l’investissement personnel qui en découlent sont louables, ils montrent aussi leurs limites et comportent des risques.
Vous n’êtes pas qu’un chef d’entreprise, vous êtes avant tout une personne avec des besoins physiologiques : vous avez besoin de repos et vous ne pourrez supporter un haut niveau de stress trop longtemps.
Prendre du temps pour soi ou pour ses proches offrira à votre corps et à votre esprit un recul nécessaire.
Votre entreprise est comme une plante dont vous serez le jardinier : si vous ne prenez pas soin de vous, vous ne serez plus en mesure de prendre soin d’elle.
Travailler sa confiance en soi.
La confiance en soi est une part importante de la motivation et de l’optimisme nécessaires à celui qui souhaite entreprendre en solo.
Elle peut se développer en travaillant sur soi, par le biais de formations ou de séances de coaching par exemple. Vous pourrez ainsi identifier vos freins et utiliser vos forces internes comme leviers d’amélioration.
Rompre l’isolement.
L’entrepreneur solitaire qui réussit est un mythe. Lorsque vous créez votre entreprise, vous êtes amené à évoluer dans un écosystème plus ou dense.
Pour mettre toutes les chances de votre côté, entourez-vous des bonnes personnes et du bon réseau.
Il existe des solutions adaptées à vos besoins et à vos objectifs d’évolution.
Par exemple :
Intégrer une pépinière ou un incubateur d’entreprise,
Faire appel à un réseau d’accompagnement,
Intégrer un espace de co-working,
Devenir membre d’un club d’entrepreneurs,
Organiser des afterworks, des workshops, etc.
Accepter d’évoluer.
Le développement est une phase qui est souvent accueillie avec beaucoup d’appréhension par les entrepreneurs individuels.
Un changement de statut juridique, la recherche d’un associé ou le recrutement de collaborateurs : autant de décisions qui s’accompagnent de questionnements existentiels.
En y regardant de plus près, ces évolutions sont le signe d’une bonne santé de la part de votre activité ; encoure faut-il savoir en tirer parti.
Dans cette étape, des interlocuteurs tels que juristes, experts comptables, coach en développement d’entreprise sauront vous accompagner pour prendre les meilleurs décisions.