Entreprendre au Congo – Kinshasa (RDC) demande d’avoir des motivations solides. C’est le carburant de la réussite dans votre démarche de création d’entreprise. Cet article est une réponse aux questions des entrepreneurs débutants.
Je pense que l’envie de créer est le premier levier de la création d’entreprise, et c’est celui qui va enclencher la démarche. Sachez que le porteur de projet doit prendre en compte certains éléments, afin d’optimiser l’élaboration de son projet.
Voici 4 éléments essentiels pour transformer une idée en projet, puis en entreprise.
La motivation de l’entrepreneur
Qu’est-ce qui pousse un entrepreneur à concrétiser son idée ?
Sa motivation est animée par les critères suivants :
La volonté d’être indépendant,
Le goût d’entreprendre et le désir d’affronter de nouveaux défis,
L’objectif d’augmenter ses revenus,
La création de son propre emploi,
L’opportunité de créer son entreprise,
Aussi l’entrepreneur peut être motivé par une idée nouvelle de produit, de service ou de marché ou encore l’existence d’exemples réussis d’entrepreneurs dans son entourage.
Les qualités personnelles de l’entrepreneur
Le créateur d’entreprise doit faire un point sur ses qualités intrinsèques. En effet, la connaissance qu’il a de ses propres atouts lui permet de mieux se préparer à son rôle futur.
Voici une liste fondamentale des qualités liées au rôle du chef d’entreprise :
Analytique : décomposer un problème, analyser les situations.
Professionnel : respect du client, sens des responsabilités, qualité du travail.
Organisé, discipliné : gérer son temps, s’imposer des habitudes et les respecter.
Déterminé, endurant : ne pas baisser les bras, mettre tout en œuvre, être patient et travailler.
Optimiste : croire en ses capacités et rester positif face à l’échec.
Polyvalent : savoir faire plusieurs choses en même temps, mais utiliser les ressources disponibles.
Créatif, curieux : s’informer pour se différencier et innover.
Convaincant, persuasif éloquent, force de conviction : savoir convaincre par la tête, persuader par le cœur.
Les compétences.
Chaque individu possède le savoir, le savoir être et le savoir-faire à des degrés différents.
Le savoir est l’ensemble des connaissances acquises par l’apprentissage (les études) ou l’expérience.
Le savoir-faire caractérise l’expertise pratique pour laquelle quelqu’un est disposé à payer.
Le savoir-être correspond à la capacité à adopter le comportement ou la posture adéquate face à un environnement spécifique.
L’atteinte de l’équilibre entre ces trois savoirs permet la compétence.
L’acceptation de certaines contraintes.
L’analyse de l’environnement personnel du créateur est un élément à prendre en compte. Le chef d’entreprise sera soumis à de fortes contraintes et il doit pouvoir s’appuyer sur un réseau personnel et familial solide.
La solitude du chef d’entreprise est une réalité. Face à ses fournisseurs, à ses clients, à ses partenaires, notamment financiers, il est seul et doit faire preuve de solidité.
L’insécurité est également une composante de la vie de l’entrepreneur. Perte de contrat, problème bancaire, accident de la vie, santé… sont des risques auxquels le porteur de projet est soumis et cela peut avoir un impact sur l’évolution de son projet.
Le sacrifice familial est inhérent au début d’activité car l’insécurité du démarrage se répercute sur son environnement personnel et familial. Finis les arrêts de travail, les congés payés, la liberté chèrement acquise reste conditionnée par les clients et les partenaires.
La perte de salaire engendre un sacrifice financier, le créateur doit avoir conscience qu’il démarrera avec une rémunération moindre, voire nulle.
La méfiance des tiers envers le créateur est enfin une contrainte à laquelle le créateur doit se préparer. Patience et modestie sont des valeurs à cultiver par les futurs patrons en attendant la notoriété pour être considérés et respectés.
Il est donc primordial pour le créateur de s’assurer du soutien tant moral, logistique, financier, technique… de la part de son entourage.
Pour terminer, je pense que pour entreprendre au Congo – Kinshasa (RDC), l’entrepreneur doit être prêt à apprendre rapidement. Aussi bien s’entourer.